mardi 30 août 2011

Le village où je vis se trouve au nord-ouest de Mayoote, en brousse, comme on dit ici, par opposition à Mamoudzou, la capitale. De Mamoudzou à ici, il faut une heure de voiture. Il est vrai que Mayotte est un paradis pour quiconque craint les radars. Ici, sur la "nationale", pas d'excès de vitesse possible. Route étroite, chaussée constellée de nids de poule, zébus, poules, enfants partout dans les villages ont vite fait de vous rappeler à l'ordre ou à la raison, au choix. Les courses à Mamoudzou, incontournable lieu pour toutes les démarches de la vie courante, demandent soit un départ très matinal, à 08 h au plus tard, si vous voulez être de retour pour 13 h, soit une journée de sacrifiée du fait des embouteillages. Autant vous dire qu'il vaut mieux s'organiser. Glacière obligatoire pour le surgelé et le frais.
Bon, je vous présente le quartier qui est le mien pour encore quelque temps.
 Ci-dessus, mes ennemis jurés, les coqs, en face de ma loc.
Aujourd'hui, j'en ai vu un partir à la casserole. I'm happy.
 La plage de M'tsahara et sa nouvelle promenade.
 Vous avez remarqué le bâtiment moderne, sur la crête ? Le collège.
 Le village.
 Je suis entouré de ...ben de boutiques, bien sûr. Micro- magasins d'alimentation de proximité, tenus par des
anciens très sympas, mais aussi relativement bruyants de par les papotages de la clientèle.
Ci-dessus, la boutique à ma droite.
 Celle d'en face...
 Et celle à gauche de ma varangue. Bravo la lessive ! (c'est la mienne)
La boutique, ou plutôt l'accès, se situe à gauche de la dalle de ciment au milieu de l'image.
Profitez-en pour admirer l'énormité des caniveaux. C'est  du solide, et du profond.
Je vous présente mon sèche-linge.  Efficacité et rapidité garanties.
Mais surveillance conseillée à cause de l'évaporation possible.

dimanche 28 août 2011

Premières impressions de Mayotte...

Ben voilà, ça y est. Après 10 heures d'avion, une heure de sommeil et quelques turbulences, le pilote, joueur, fait un petit tour gratuit interminable pour se mettre dans l'axe de la piste et pose enfin l'appareil sur la piste de Pamandzi.
Accueil convivial par un visage inconnu et souriant, un collier de fleurs à la main. On charge les bagages et nous voilà en route vers la barge par le boulevard des Crabes. Si, si, c'est son nom... La traversée sur la barge est agréable car il y a un peu d'air. Ce petit trajet a suffi pour prendre conscience des difficultés que peut poser la circulation automobile à Mayotte.
A l'arrivée sur Grande-Terre, le décor semble un peu différent. Beaucoup de monde, c'est une fourmilière en pleine activité. Le trajet de Mamoudzou, où nous débarquons, à M'tsahara où nous nous rendons, offre un spectacle riche et très contrasté.
Je suis émerveillé par la beauté des paysages, la beauté de la flore et de la faune car j'ai la chance de voir mes premiers makis, mais aussi interpellé par ce que je ne suis pas habitué à voir : des cases en tôles, des villages recouverts de cette poussière rouge, de la couleur de la terre en cette période encore sèche.
Je vous laisse découvrir quelques photos de ce que peut apercevoir le voyageur qui, comme moi, arrive ici.
Le reste suivra, lentement, bas-débit oblige. Patience.

Contraste architectural, contraste social
Scooters et zébus.
Et quand zébu...

Ca ne donne vraiment pas envie de se baigner, hein ?
Au nord de l'île, les villages sont nichés dans la végétation, au bord de l'eau.